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mercredi 20 juin 2007

Windows on the world

J’en discutais avec jojo pas plus tard qu’hier soir, et je me suis décidé dans la foulée à écrire cet article. Au commencement, c’est ma petite amie qui lisait ce livre un peu partout. Dans le metro, dans les files d’attente à la Fnac ... Ca m’intriguait. Dès qu’elle eu fini de le lire, je lui emboitais le pas, et je vais maintenant vous en faire part.

Windows on the World est d’un type Beigbedeein, j’entends par là d’un genre un peu spécial. Les chapitres sont des minutes. (9h30, 10h05, etc...) on a d’un coté l’histoire d’un père américain et de ses deux filstons, qui décident de visiter le World Trade Center un jour de septembre et de l’autre une autobiographie alarmiste de l’auteur, qui se promène en haut de la tour Montparnasse, un an après la tragédie, et qui finit à New York au WTC.

J’ai lu ce livre d’une seule traite (ou presque, la ligne 14 va trop vite pour lire le livre intégralement en une fois), il faut quand même souligner la qualité de narration de Beigbeder. On a envie de savoir ce qui va se passer, comme ça va se terminer. Il balance même des QCM au lecteur, des poésies, des extraits d’émission de télé ... Le côté histoire fictive (ce qu’il raconte à NY), a des moments très fort, c’est un peu la tour infernale, avec une autocritique d’un père americain divorcé moyen. A travers cette histoire on à une vision de notre époque, l’évolution du monde depuis les années 60/70. On pourrait croire que le Fred part dans tout les sens ? C’est un peu vrai, il aborde presque tout mais tout se tient incroyablement bien. Il y a beaucoup de logique dans le chaos.

Le truc, la partie qui en rebutera beaucoup (si certain(e)s parmi vous sont interessé(e)s) c’est le coté "je parle de moi tout le temps" de FB. Ceux qui le connaissent un peu, qui ont dejà lu des livres de Beigbeder (99F étant le plus connu) savent qu’il ne peut s’empêcher de parler de lui, de la vie parisienne, de sexe, et de mondanité. Ici c’est puissance 10. Il s’étale sur la place publique.

Si on se focalise là dessus, c’est sur que le livre passera moyen, mais l’auteur se casse lui même en deux, casse le monde audiovisuel et celui de l’édition (il aime ça). Il le fait sans trop de lourdeur finalement, même si certain passages sont à mon avis de trop. Il est proche du héros dont il parle, un homme divorcé, aisé, qui n’a plus grand chose à faire dans la vie à part se taper des putes de luxe.

Un livre complètement négatif au final, mais qui redonne le sourire. On se dit "c’est vrai" et on se demande où va le monde. (J’entends déjà hurler des "DTC !") J’ai bien aimé. Je le recommande à tous ceux qui n’ont rien contre l’auteur. (Les autres pourront le lire pour se persuader que c’est bien un gros con)